Le CEFE est une unité mixte de recherche située à Montpellier sous les tutelles du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), l’Université de Montpellier, l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’Ecole pratique des Hautes études (EPHE) et comme tutelles secondaires l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 (UPVM3), l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) et l’Institut Agro Montpellier. Ses activités de recherche se développent sur les grandes préoccupations des sociétés : la biodiversité, les changements à l’échelle planétaire et le développement durable. L’objectif est l’établissement de scénarios d’évolution des systèmes écologiques et de stratégie pour leur conservation, leur restauration ou leur réhabilitation.
Au sein de cette unité, c’est l’équipe Ecologie des Systèmes anthropisés (ESA), basée sur le campus de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, qui porte le projet BISES. L’équipe ESA conduit des recherches sur le fonctionnement des écosystèmes terrestres le long de gradients d’anthropisation, depuis des milieux protégés jusqu’à la « nature hybride » des territoires les plus artificialisés, avec la faune du sol comme principal modèle biologique. Les interactions entre les sociétés humaines et les systèmes écologiques sont au cœur de la réflexion de l’équipe (perception, réglementation, connaissance…).
Je cherche à mieux comprendre les effets qu’induisent les modifications de l’environnement à différentes échelles – du paysage à la parcelle – sur les communautés, les populations et les traits des invertébrés du sol
Ma spécialité concerne l’écologie des communautés des sols. J’étudie plus particulièrement les dynamiques de communautés de collemboles sous contrainte anthropique (milieux agricoles et urbains). Je cherche à développer des outils de bioindication de la qualité biologique des sols.
Mes recherches visent à mieux comprendre la distribution des communautés de macrofaune des sols et les effets d’un changement de composition de ces communautés sur le fonctionnement des sols. Je suis également coordinatrice scientifique du programme participatif QUBS
Le Laboratoire Sols et Environnement (LSE) est une unité mixte de Recherche basée à Nancy (54) sous les tutelles de l’Université de Lorraine et d’INRAE. La stratégie scientifique du LSE a pour objectif de répondre aux questions posées par les pressions anthropiques majeures qui s’exercent sur les sols, amenant à leur artificialisation croissante. Sont concernés, de grands enjeux environnementaux comme la préservation de la biodiversité, l’approvisionnement en biomasses, ou encore la restauration de la qualité des milieux souvent dégradés par des (multi)contaminations. En résulte le nécessaire développement de la pédologie des milieux très anthropisés – méthodes et outils de diagnostic de l’état des sols fondées sur la connaissance de leur fonctionnement et de leur évolution – et d’une agronomie des milieux très anthropisés – optimisation de systèmes de culture basée sur une meilleure connaissance des interactions entre sols, plantes et organismes de la microflore et de la faune du sol. Les travaux du LSE concourent également au développement d’outils pour la prise en compte des sols dans les stratégies d’aménagement, l’objectif étant de disposer de sols fonctionnels capables de rendre des services écosystémiques.
En tant qu’écologue biologiste des sols, mes recherches se placent dans l’étude de la diversité taxonomique (i.e. échantillonnages de terrain, identifications ; développement d’outils de sciences participatives) et des rôles fonctionnels joués par les méso et macro invertébrés du sol (i.e. mesures in situ et en laboratoire ; approches par les traits fonctionnels) dans des milieux très anthropisés (i.e. friches industrielles, sites miniers, milieux urbains).
J’ai développé un programme de sciences participatives précurseur sur la faune des sols des jardins :
apolline.auclerc@univ-lorraine.fr
Mes travaux de recherche concernent l’étude de l’état, du fonctionnement, de l’évolution et de la restauration de la fonction de support de végétation des sols très anthropisés. Mes travaux de recherches ont des objectifs finalisés de génie pédologique et de prise en compte des sols dans les stratégies d’aménagement, en particulier dans le contexte de l’agriculture urbaine
christophe.schwartz@univ-lorraine.fr
Les recherches développées visent à progresser dans notre connaissance des interactions biotiques (en particulier plantes-plantes et plantes-microorganismes) au sein des agrosystèmes afin de concevoir des systèmes de culture innovants respectueux de l’environnement. Ainsi, les recherches développées répondent à deux enjeux majeurs qui sont de :
Mes recherches visent à mieux définir et comprendre la dynamique et l’assemblage des communautés microbiennes telluriques en fonction des perturbations environnementales. Dans ce contexte, j’ai participé au développement de nombreux outils d’écologie moléculaire permettant la caractérisation de la densité et de la diversité des communautés. J’ai participé à la création de la plateforme GenoSol, dont je suis le directeur scientifique. A ce jour cette plateforme représente le premier Centre de Ressource Génétique sur les sols par la conservation de plusieurs milliers de métagénomes microbiens des sols issus de grands échantillonnages (RMQS, ORE, réseaux de sites, LTO EU…).
lionel.ranjard@inrae.fr
Spécialiste en écologie microbienne, mes travaux portent sur le rôle de la diversité des communautés microbiennes dans le fonctionnement du sol. J’ai coordonné de nombreux projets collaboratifs dans ce domaine et démontré en particulier l’importance de la diversité microbienne pour des fonctions essentielles comme la décomposition de la matière organique, le recyclage des nutriments, la productivité végétale.
pierre-alain.maron@inrae.fr
Les recherches académiques et finalisées de l’école visent à répondre de façon innovante aux grands enjeux scientifiques agronomiques, économiques et sociétaux du XXIe siècle : durabilité des ressources et des territoires, énergie, environnement, santé, sécurité alimentaire mondiale…
Autour de ces thématiques, la politique scientifique de l’Institut Agro Rennes-Angers privilégie une approche pluridisciplinaire intégrative, à des niveaux d’organisation allant de la cellule à la population et à des échelles allant du tissu au territoire.
La structuration de l’activité en unités mixtes de recherche (UMR) a permis d’inscrire la recherche de l’école dans une communauté scientifique beaucoup plus large. Les cadres scientifiques de l’école sont ainsi associés aux chercheurs et enseignants-chercheurs des autres tutelles des UMR et ils bénéficient de l’accès à un réseau de plateformes technologiques, installations expérimentales et technologiques mutualisées, au bénéfice d’une production scientifique améliorée en qualité et en quantité, reflet de l’insertion de l’école dans des réseaux internationaux.
Mes principales activités de recherche concernent l’agronomie horticole et urbaine et elles ont comme objet d’étude les sols construits afin d’analyser leur fertilité physique. Mes recherches répondent aux questions scientifiques liés aux propriétés physiques, mécaniques et biologiques des sols construits et correspondent à une progression dans l’étude des différentes fonctions des sols construits pour une recherche finalisée.
iEES Paris analyse et modélise l’organisation, le fonctionnement et l’évolution des systèmes écologiques et environnementaux. Il dispose d’une vaste gamme de compétences en :
♦ dynamique des populations et étude de la biodiversité,
♦ écologie des communautés et des écosystèmes,
♦ écologie microbienne,
♦ écologie des organismes sociaux,
♦ écologie évolutive et processus d’adaptation à l’environnement,
♦ écologie et mécanismes de la communication,
♦ sciences du sol et de l’eau.
Les objectifs de l’institut sont centrés sur :
L’analyse et la modélisation de l’organisation, du fonctionnement et de l’évolution des systèmes écologiques pour une écologie et des sciences de l’environnement prédictives.
La contribution à l’innovation en gestion durable de la biodiversité, des écosystèmes et des ressources biologiques et à l’élaboration des stratégies d’adaptation aux changements planétaires.
La formation aux avancées récentes de l’écologie, des sciences de l’environnement et de l’ingénierie écologique.
jean-christophe.lata@courriel.upmc.fr
L’ Observatoire des sciences de l’Univers (OSU) ECCE TERRA a été créé en 2010. C’est une composante en double tutelle : l’Institut national des sciences de l’univers du CNRS (INSU) et Sorbonne-université (anciennement UPMC). Ses partenaires institutionnels sont : l’IRD, l’IRSTEA, le MNHN, et l’ENS. L’OSU a des missions d’observation, de recherche, de formation et de diffusion des connaissances dans les domaines des « Sciences de la Terre, du Climat et de l’Ecologie ».
laure.turcati@sorbonne-universite.fr
Après un doctorat en écologie, je me suis spécialisée dans le domaine des sciences participatives. Mes missions actuelles sont :
– la coordination d’un observatoire participatif de l’environnement urbain, PartiCitaE,
– l’appui aux chercheur-ses de l’Institut de la Transition Environnementale de Sorbonne Université souhaitant mettre en place une démarche participative dans leurs recherches
– l’animation du réseau métier des porteur-ses de projet de sciences participatives de Sorbonne Université.
Le CESCO développe des recherches pour la conservation de la biodiversité, en mobilisant des approches d’écologie et d’évolution ainsi que des interfaces avec les sciences sociales (sciences politiques, sciences de gestion et psychologie).
anne.dozieres@mnhn.fr
Anne Dozières est directrice de Vigie Nature au Muséum national d’Histoire naturelle. Elle a commencé sa carrière en tant qu’écologue en traquant les écureuils roux dans le cadre d’une thèse soutenue en 2012. Elle s’est ensuite orientée vers les sciences participatives, passionnée par les questions d’apprentissage et de participation citoyenne. Elle partage son temps entre la gestion de l’équipe Vigie Nature et les différents observatoires. Elle a fait partie de l’équipe qui a mis au point QUBS.
Vigie-Nature est un programme de sciences participatives visant à étudier le devenir de la biodiversité face aux changements globaux à l’échelle française, regroupant une quinzaine de programmes. Fondé par le Muséum national d’Histoire naturelle, Vigie-Nature est co-porté par le MNHN et l’Office Français de la Biodiversité et est coordonné en collaboration avec des associations.
Mosaic (« méthodes et outils pour les sciences participatives ») est une unité de service du Muséum national d’Histoire naturelle et de Sorbonne Université créée pour accompagner tout acteur privé ou public qui souhaite mobiliser les sciences participatives dans son projet.
L’offre de service proposée par Mosaic va de la co-conception du projet (ou de sa conceptualisation pour les projets innovants) à la réalisation de sites de participation et d’animation. Elle inclut l’hébergement des données ainsi qu’une maintenance mutualisée.
Mosaic développe de nombreux sites de participation avec des acteurs de la recherche académique dans un grand nombre de domaines : écologie et environnement, médecine, sciences humaines et sociales… Elle effectue également des prestations pour des acteurs publics ou privés (collectivités territoriales, entreprises, associations) qui souhaitent associer leurs usagers, personnels ou adhérents à une réflexion commune en s’appuyant sur les méthodes de coproduction de données des sciences participatives.
romain.julliard@mnhn.fr
Mes recherches portent plus sur la macro-écologie des communautés dans le contexte de changements globaux et le développement d’indicateurs de biodiversité. Ce savoir-faire en caractérisation de la biodiversité dite ordinaire m’amène à m’intéresser à des questions comme repenser les mesures des compensations, la véritable place de la biodiversité dans les services écologiques ou de manière ultime, refonder un contrat social qui tienne compte de notre dépendance à la nature.
Cheville ouvrière de Vigie-Nature depuis mes débuts puis de 65 Millions d’Observateurs, je dirige actuellement l’unité MOSAIC.
alicia.mansilla-sanchez@mnhn.fr
Après quelques années dans la recherche biomédicale, j’ai poursuivi ma carrière dans l’EdTech et m’intéresse aux méthodes participatives de collecte de données. Chez Mosaic je suis product owner : centre des communications entre les porteurs des projets et l’équipe technique ; je pilote le développement de la plateforme QUBS et en assure le bon fonctionnement !
Spécialisé dans les espaces verts et le paysage, Plante & Cité est un organisme national d’études et d’expérimentations. Ce centre technique assure le transfert des connaissances scientifiques vers les professionnels des espaces verts, des entreprises et des collectivités territoriales. Il est basé à Angers et a été créé en 2006.
Ses missions consistent à : (i) organiser des programmes d’études et d’expérimentations sur des sujets décidés en commun et qui correspondent aux attentes des gestionnaires d’espaces vert, (ii) animer des expérimentations conduites en réseau avec des collectivités territoriales, des entreprises partenaires et les instituts techniques et scientifiques et (iii) réaliser la veille technique, le transfert et la mutualisation de connaissances scientifiques et techniques vers les collectivités territoriales et entreprises adhérentes. Les thématiques d’étude de Plante & Cité gravitent autour d’enjeux majeurs des écosystèmes urbains : zéro artificialisation nette, gestion des eaux pluviales, zéro phyto, adaptation au changement climatique, cadre de vie et santé, gestion écologique ou patrimoine et paysage.
robin.dagois@plante-et-cite.fr
Je coordonne la thématique sols urbains et choix des palettes végétales en ville à Plante & Cité où j’œuvre en tant que Chargé de Mission depuis 2018. Je participe à la construction et l’animation de programmes de recherche et d’étude pour développer une meilleure connaissance des sols urbains et œuvrer à des alternatives résilientes de prise en compte du sol dans la végétalisation des villes.
Au contact des professionnels en charge de la conception et de la gestion des espaces verts je transmet le regard des collectivités, paysagistes et bureaux d’étude sur la prise en compte de la biodiversité des sols en ville.